Bol chantant tibétain : le mode d’emploi
Considéré comme un instrument de musique, le bol chantant tibétain demeure une invention excentrique et curieuse. Bien qu’il ressemble à un bol où on sert la soupe au diner, il est loin de l’être.
Les domaines de son utilisation touchent de la spiritualité à la religion. On l’entend dans la musique cérémonielle religieuse et dans les sessions de méditations des moines bouddhistes. On a recouru au bol chantant dans la sono thérapie, les séances de message ainsi que dans la mise en harmonisation des chakras. Ils sont réputés dans les anciennes traditions d’avoir un pouvoir purificateur sur les minéraux utilisés en lithothérapie qu’est une pseudoscience qui dit soigner par le biais des cristaux.
Vous êtes tenté par vous en procurer un et vous hésitez car vous n’avez aucune idée quant à l’exploitation de son potentiel ?
Dans cet article vous trouverez un guide contenant tout ce qu’il y a à savoir : Le mode d’emploi complet ultime.
Le choix du bâton le mieux adapté à votre bol chantant tibétain
Pour faire chanter votre bol, il est important de choisir LE bâton, encore appelé mailloche. On peut les distinguer en catégories selon la matière : Les bâtons en bois et ceux en cuir (feutre) ou selon la taille. Cette dernière varie selon la taille du bol, il est essentiel de choisir une mailloche adaptée car une petite mailloche aura du mal à résister aux vibrations émises par un bol de grande envergure ce qui dégrade la beauté de l’expérience musicale.
Si vous souhaitez faire sortir des notes aiguës de votre bol, avoir un son plutôt brut et des notes hautes, il est recommandé d’utiliser une mailloche en bois .Cette matière va avec les bols chantants de petite taille, c’est-à-dire pensez à l’assortir à un de diamètre inférieur à 11 cm.
Si vous voulez obtenir un son plus grave, plus « étouffé » et plus profond, optez alors pour une mailloche en cuir. Elle va avec tous types de bols chantants, peu importe leur taille .Cette sonorité est souvent recherchée lors des séances de méditation.
La position du bol chantant tibétain :
Avant de positionner votre bol, assurez-vous que votre position vous est confortable. Assis, debout, allongé, peu importe.
Détendez-vous et prenez quelques secondes pour respirer profondément.
Vous êtes droitier ? Posez donc le bol dans le creux de votre main gauche et vice-versa. Veillez à ce que vos doits ne couvrent pas le bol chantant sinon vous risquez de ne rien entendre. Les vibrations et les sons ont besoin de parcourir l’intégralité des parois de votre bol et vos doigts en dessus risquent de les bloquer.
Ensuite, entre le pouce et l’index, placez votre mailloche dans votre main droite.
Avec une prise assez ferme et de la souplesse dans votre main et poignet, Vous êtes désormais prêt à vous laisser envahir par les sonorités de votre bol.
N’oubliez pas de vous laisser aller avec la musique, no stress. Le but de l’activité est votre détente et soulagement.
Comment donner vie à la musique de votre bol chantant tibétain ?
Il existe deux méthodes reconnues pour jouer à cet instrument : La méthode frappée et la méthode frottée.
La méthode frappée :
Un son utilisé pour annoncer le début d’une séance de méditation et inviter les présents à la détente.
C’est en frappant le bol à l’aide d’un maillet de feutre, de bois ou d’autres matières, comme un gong qu’on obtient le son. La mailloche doit heurter le bol de la façon la plus parallèle possible. Le son qui en sortira alors sera clair et précis, les vibrations se dissiperont plus ou moins vite en fonction de votre bol.
La méthode frottée :
Bien qu’elle soit plus complexe, cette méthode assure l’exploitation de tout le potentiel de votre bol.
Commencez par charger votre bol en un coup léger et bref par la mailloche sur votre bol. Lorsque le son ralentit, frottez la paroi externe de votre bol avec votre mailloche en un mouvement homogène et régulier. No rush, prenez votre temps pour éviter de créer une nuisance sonore au lieu d’une musique céleste. La mailloche doit rester verticale durant vos mouvements, votre bras tout entier initie le mouvement de votre mailloche, pas uniquement votre poignet. La vitesse de rotation se jauge en fonction de votre ressenti, laissez-vous emporter par le son produit par votre bol.
Accélérez, ralentissez, tenez votre mailloche de manière plus ou moins ferme, faites varier l’inclinaison de votre mailloche par rapport à votre bol.
Pour obtenir des sons aigus et précis, frottez la mailloche sur la partie supérieure du bol mais pour avoir des sons graves et profonds, la partie plus centrale est à vous.
Votre aptitude à produire une grande variété de sons dépend de votre acquisition du coup de main. Dés lors, une belle expérience vous attend.
Si vous perdez totalement le son, ne vous inquiétez pas et recommencez, n’oubliez pas que c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Cet art demande certes de la patience et de la concentration mais ça ne relève pas de l’impossible .Une fois maitrisé, il est vastement rémunérateur.
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